Suite de neuf chaises lyre d'époque Louis XVI
22000 €
Vers 1785
Hauteur : 89,5 cm
Largeur : 46 cm
Profondeur : 49 cm
Suite de neuf chaises lyre d'époque Louis XVI
22000 €
Vers 1785
Hauteur : 89,5 cm
Largeur : 46 cm
Profondeur : 49 cm
Suite de neuf chaises lyre d'époque Louis XVI
22000 €
Vers 1785
Hauteur : 89,5 cm
Largeur : 46 cm
Profondeur : 49 cm
Descriptif
Chacune repose sur quatre pieds cannelés et comporte une ceinture moulurée continue sans dé de raccordement. Les montants du dossier sont composés de colonnettes cannelées. Le dossier accueille une lyre en acajou dont les cordes sont figurées en tiges de laiton.
Des ornements tels que sabots, pastilles et papillon au sommet de la lyre, son également en laiton.
Bien que sobre de dessin et d’ornementation cette suite de chaises est très rare pour son décor de métal qui rappelle la belle chaise ornée de bronzes dorés par Riesener, illustrée dans L’Art du siège au XVIIIème siècle de Bill Pallot, page 18.
Une forme née du goût antique et d’une quête de symétrie
Sculptée dans la pure tradition néoclassique, les chaise Lyre Louis XVI se distinguent par leur dossier ajouré en forme de lyre, symbole d’harmonie et de raffinement. L’apparition du dossier en lyre s’inscrit dans le renouveau des formes antiques sous le règne de Louis XVI, marqué par la redécouverte de Pompéi et d’Herculanum. Inspirée des chaises curules romaines et des klismos grecs, la lyre stylisée devient un motif récurrent du mobilier de cette époque, exaltant la rigueur architecturale et l’équilibre des proportions. Son cadre est souvent souligné par des baguettes godronnées ou des sculptures en faible relief, permettant de souligner la finesse du décor sans jamais compromettre la sobriété. Véritable hommage aux canons classiques, la chaise Lyre transcende son époque et demeure l’un des modèles les plus emblématiques du style Louis XVI.
Chaises Lyre Louis XVI : l’élégance structurelle
Leur ossature, principalement en hêtre ou en noyer, parfois en acajou pour les modèles les plus luxueux, est rigoureusement chevillée afin de garantir une stabilité irréprochable. Le hêtre, prisé pour sa finesse de grain et sa facilité de sculpture, permet d’obtenir des moulures précises et des courbes élégantes, tandis que le noyer, plus dense, confère à la pièce une profondeur de patine inégalable.
Les pieds, fuselés et cannelés, inspirés des colonnes antiques, accentuent son équilibre visuel.
L’assise, généralement garnie de crin et tendue de soieries ou de tapisseries d’Aubusson, allie confort et idée de prestige.